16 avril 2009

Perles, perles, perles...

Contrôle de SVT. On nous demande de décrire le trajet d'une tartine dans l'estomac. Dans une copie de la 5e A, un petit malin qui met :
"La tartine se transforme en muscle..."

Toujours chez les 5A, exercice de géo, sur l'Asie. "La religion principale en Chine est Hong-Kong". Hem.

Un mot dans le carnet de V. :
"A copier 50 fois : Le cours de français n'est pas fait pour parler de Tata Suzanne".
Comment il s'était débrouillé pour parler de Tata Suzanne en cours de français...


Pendant notre heure d'Heure de Vie de Classe, un grand bruit retentit dans le couloir :
A. : — Un avion !
M. : — Nan, des assassins !

M., en cours d'allemand : — Ah ouais, madame, j'crois qu'ya un hélicoptère à Berlin, suspendu, là, vous savez... !
Prof : — Un hélicoptère ? A Berlin ? Suspendu où ?
M. : Ben j'sais pas... dans l'ciel...


Et en latin… Le dernier cours avant les vacances :

La prof : — Citez moi des villes dont le nom se termine par un S...
Quelqu'un : — Bordeaux !

On devait toujours essayer d'improviser une scène de Amphytrion :

— Ta femme a accouché de deux jumeaux.
— QUOI ??
— Ta femme a accouché de deux jumeaux !
— Eh ben... Ça fait beaucoup !

Une que seuls les initiés pourront comprendre, toujours dans Amphitryon :

E., qui joue Amphitryon : — Je suis mort...
Quelqu'un dans le public : — Mais steive !

J'explique : steive, en gros, ça veut dire "on s'en fout de ta vie". C'est très pratique quand on ne veut pas perdre sa dignité. Agaçant pour l'interlocuteur qui espérait te rabattre le caquet, et qui ne comprend pas que c'est justement un signe de faiblesse. Et toi, tu te crois malin...

7 avril 2009

En français :
Prof : — Alors M, là, dans son coin, il est en train de se mettre des spaghetti sur la tête, on sait pas pourquoi...

Prof : — On a atteint le degré zéro de l'écriture, là ! Même dans les mots que vous vous envoyez en cachette, y'a rien d'écrit.

M. (on parle des genres de la presse écrite) — La chronique, ça raconte seulement des choses qui se passent la nuit.

Tant qu'on est dans la presse, on parle du tremblement de terre dans les Abruzzes, en Italie, dans la nuit du 5 au 6 avril :

Prof : — Bon, on a pris les hôtels de vacances pour loger les sans-abris, parce qu'ils étaient presque vides. Y'a pas beaucoup de gens qui vont en vacances au mois de mars, hein...
A. : — Oui, mais en avril ?

A. (on doit écrire un article sur le séisme) — Ah, mais je ne sens pas l'inspiration me monter au cerveau !


On doit vraiment avoir l'air d'une classe de fous...